26 novembre 2024
Même couleurs d'origines, même interface... Bluesky partage de nombreuses similitudes avec X (ex-Twitter). Aujourd'hui, le réseau prend le large et veut menacer l'oiseau bleu.
Un « nouvel » arrivé sur la planète réseaux sociaux fait causer ces derniers temps. Bluesky, qui a le goût et l’odeur de l’ancien Twitter, explose.
Selon une étude de Similarweb, le trafic sur la plateforme aux airs d’ancien Twitter a bondi de 500 % aux États-Unis en 10 mois, faisant désormais presque jeu égal en termes d’abonnés avec Threads. Mi-novembre, le réseau a dépassé la barre symbolique des 20 millions d’utilisateurs.
Depuis la victoire de Donald Trump, certains internautes ont fait part de leur souhait de quitter X (ex-Twitter), aux mains du milliardaire Elon Musk, architecte de la campagne du républicain et membre clé de son futur gouvernement.
Comment est né Bluesky ?
Revenons à la Genèse du réseau social. En 2019, le PDG de Twitter de l’époque, Jack Dorsey, annonce l’initiative Bluesky… dans un tweet. Eh oui, ce n’est pas un hasard si le réseau social a le goût et l’odeur de l’oiseau bleu : à la base, Bluesky est créé et financé par Twitter lui-même.
Deux ans plus tard, en 2021, la plateforme devient indépendante. Jack Dorsey nomme Jay Graber à sa tête, ingénieure qui a longtemps travaillé au développement de Twitter.
L’entreprise qui gère la plateforme est Bluesky PBLLC. L’objectif est clair : se distinguer de son congénère.
C’est quoi la promesse de départ ?
Mais alors, c’est quoi la promesse de départ ? Bluesky se veut un réseau social « décentralisé ». Chaque utilisateur peut créer son propre cercle et l’administrer comme il veut.
« Sur Bluesky, vous pouvez choisir votre propre feed », peut-on lire sur l’App Store. En effet, sur le réseau social, il est possible de bloquer les spams, les images violentes ou tout contenu indésirable à vos yeux.
Amusons-nous de nouveau en ligne.
D’abord réservé à ceux qui se faisaient coopter par des utilisateurs, le « papillon bleu » est désormais disponible pour tous depuis février 2024.
Bluesky, vraiment l’ancien Twitter ?
Bluesky ne partage pas que des couleurs communes avec le Twitter d’avant rachat par Elon Musk (le bleu et le blanc). Le fonctionnement est le même. Les utilisateurs peuvent scroller (faire défiler vers le bas leur écran, en français) pour lire des « skeets » (qui ne sont ni plus ni moins que des tweets).
Comme sur Twitter, les utilisateurs peuvent poster du texte (limité à 300 caractères), des images, des liens vers des articles… Mais ce n’est pas tout.
Comme son grand frère, vous avez deux fils d’actualité différents : celui de vos abonnés et un autre sur les tendances du moment.
Des internautes ravis… et des critiques
Sur X, des internautes sont nombreux à faire les louanges du papillon bleu. « On est bien là-bas », « c’est rassurant », « migrez sur Bluesky, c’est trop bien », peut-on lire. Certains dénoncent la « bienpensance » du réseau. « C’est mort », « c’est triste, il n’y a pas de blagues », regrettent certains.
Si plus de monde rejoint le mouvement, les posts anxiogènes pourraient peut-être se généraliser… pour devenir le nouveau X ?